Connaissez-vous cette atroce sensation que l'on éprouve après avoir dormi habillé ? Je la déteste. Après avoir dormi dans le train, je me suis réveillée avec d'horribles crampes et la trace du siège imprimée sur ma joue. Je me suis frottée les yeux pour me réveiller correctement ce qui a rendu mon iris rouge. J'avais une tête de déterrée. Si j'avais passé la nuit dans le train, c'était pour me rendre au rendez-vous à Logres que nous avions fixé avec tous les membres de Crime Sorcière. Il avait certes lieu dans la soirée mais, je comptais bien en profiter pour visiter la ville. J'étais toute excité par le fait de découvrir de nouveaux endroits.

Non loin de moi se trouvais un homme avec une tignasse rose, il me semblait l'avoir déjà vu quelque part... En écoutant un petit peu ce qu'il racontait, j'ai compris qu'il avait le mal des transports. Pendant un moment, j'ai hésité à l'approcher, puis j'ai finalement laissé tomber l'idée. Ce jour-là, je me souviens que je portais un chemisier blanc avec une mini-jupe plissée rouge. Sachant que l'on était en hiver, je portais également des chaussettes longues qui remontaient jusqu'à la moitié de mes cuisses. Pour finir, j'avais également la fameuse cape bleue nuit, symbole de notre guilde. Il était désormais dix heures du matin et le train nous avait déposés à la gare.

Quand j'ai débarqué, je pensais prendre l'air dans une petite ville de campagne mais, en réalité, le coin à l'air plutôt... malfamé ! De toute manière, cet endroit est très bien choisi pour une guilde comme la nôtre. Après tout, Crime Sorcière est comme de la fumée pour le conseil de la magie et, de toute évidence, ils essayent de nous attraper avec les mains ce qui est une très mauvaise stratégie. Je me demandais si j'allais avoir quelque chose à visiter... Que dalle ! Il n'y a que bars, auberges et logis ici. Je me suis donc baladée en ville naïvement. Je regardais un peu ailleurs, j'étais vraiment très distraite, car il n'y a vraiment pas grand-chose à voir à Logres. J'étais perdue dans mes pensées quand soudain, un groupe d'hommes plutôt musclés apparut devant moi.

« Alors poulette, on est perdue ? »

Un homme qui semblait être le meneur de la bande m'a lancé ça, sans raisons apparentes. Les autres zoufs qui l'accompagnaient ricanaient en me regardant avec un air pervers et supérieur. Je ne pouvais déjà pas les supporter et tant pis pour les ennuis, je m'ennuyais, ils allaient me servir d'amusement.

« Non. Et toi poulet, tu trouves pas ta maman »

Dès que j'eu fini ma phrase, leur air s'était noirci. Il devenait de plus en plus menaçant. Pour ma part, j'affichais un léger sourire synonyme de satisfaction ainsi qu'un air supérieur très énervant.

« Tu nous cherches conasse ? J'te préviens, nous sommes la guilde noire Yami Scale »

Une guilde noire ? C'était donc de mon devoir de les éliminer, après tout, c'est le but premier de Crime Sorcière. En tenant compte du nom de la guilde, on peut facilement supposer qu'ils sont les ennemis de Lamia Scale et qu'ils cherchent sa destruction. Sur le coup, je n'ai pas vraiment cherché à comprendre et j'ai envoyé un rayon lumineux sur leur personne. Ils furent très affaiblit par mon attaque. Visiblement, c'était du menu fretin.

« Si tu crois qu'on va te répondre, tu te fous le doigt dans l'oeil jusqu'au coude ! »

J'ai un peu joué avec eux pendant un moment puis ils se sont finalement montrés coopératifs. Je les ai finalement jetés dans les égouts, enfin déposés sur une planche de bois qui flottait dans les égouts. Ils étaient vivants mais, dès au moment de leur réveil, ils seront déjà à perpette les oies. J'ai passé ma journée à traquer cette Yami No Guilde -en n'oubliant pas de passer prendre mon repas à leur QG- et quand j'eu fini de bosser, c'était déjà dix-huit heures. Le rendez-vous était à dix-sept heure trente mais bon, ils avaient maintenant l'habitude que je sois en retard. Je suis donc arrivée au bar à dix-huit heures quinze. Il puait vraiment l'alcool ce bar mais bon... J'avais revêtu ma capuche pour être la plus discrète possible.

« C'est l'extase langoureuse, C'est la fatigue amoureuse, C'est tous les frissons des bois Parmi l'étreinte des brises » ► VERLAINE