Jubia Loxar
Admin Sexy ~♥
Profil Messages : 866 Date d'inscription : 22/12/2010 Age : 34 Localisation : Sur le forum Carte de mage
| Sujet: Présentation d'un autre personnage souvent joué par Jubia Ven 27 Avr - 15:08 | |
| LiddellAlice
• Age : 19 ans • Race : Humaine • Groupe : Exorciste • Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle • Origine : Irlandaise
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• [Patiente] • [Dévouée - Aimante] • [Perfectionniste] • [Têtue] • [Lunatique - Mélancolique]
| Innocence
Le Stradivarius, violon hors du commun qui accompagne toujours Alice. Il s'agit d'un magnifique violon, à la base, fait d'ébène, puis constitué d'innocence, ce qui lui donne une couleur blanche comme la neige. • Au niveau 1, l'archet souple se durci et le crin devient une lame aiguisée capable de trancher le métal de faible densité. • Au niveau 2, ce sont des ondes, plus ou moins puissantes qui jaillissent de l'instrument pour exploser ce qui se trouve sur leur passage. De faible intensité lorsque la cible est en vue de manière à blesser, Alice peut faire varier la puissance des ondes de manière à lancer des attaques dévastatrices. Cependant, plus les ondes sont puissantes, et plus Alice a du mal à les contrôler, ce qui la fatigue donc beaucoup à cause de la grande concentration dont elle doit faire preuve et peut blesser accidentellement ses alliés. Histoire du personnage
Alice est née il y a 19 ans, à Clifden, en Irlande. Elle n'est pas resté longtemps sur place, ses parents déménageant souvent pour trouver du travail et de quoi manger. La famine durcissait les cœurs et les malheureux n'étaient plus pris en pitié. La mort était omniprésent et emporta la jeune sœur d'Alice, Magda. Peu après ce triste évènement, ils firent le plus long voyage de leur vie, pour aller s'installer en Europe, à Dieppe, où le travail ne manquait pas grâce à des embarcations de fortune qu'ils trouvaient. Bien souvent il s'agissait de vieux canots avec quelques trous qu'il suffisait de combler par une petite planche et d'y ajouter un drap et un petit tronc pour faire une voile et arriver à Dieppe. C'était en effet une petite ville qui s'agrandissait pour devenir un point d'attache entre New Heaven et Paris et offrait donc de nombreux emplois. D'abord dans une vieille ferme abandonné et en ruine, la famille de Lena parvint à économiser assez d'argent pour acheter le titre de propriété de la ferme qui appartenait à une vieille dame. Celle-ci, en fin de vie leur céda pour une bouché de pain. A partir de là, Alice est devenue une petite fille assez spéciale. La mort de sa sœur l'avait bouleversé, mais en plus, elle devait se familiariser avec une nouvelle maison, une nouvelle langue, un nouveau pays. Discrète, elle savait tout de même s'affirmer lorsque quelque chose lui déplaisait, ce qui était le cas. Forte tête à l'école, Alice était une enfant turbulente qui ne se laissait pas marcher sur les pieds. C'est à cette époque qu'elle débuta l'apprentissage du violon, à l'école, puis seule. Cependant, lors de son 18° anniversaire, Alice tomba sur un chaton. Un chaton au pelage aussi noir que la suie. Ses yeux bleus de chaton le rendait à croquer. Sans demander un quelconque avis, Alice le ramena chez elle. Il semblait abandonné, perdu et... pas sevré. Même si ses parents ne dirent rien, Lena savait qu'elle ne devait pas le laisser sortir de sa poche. Le lait de vache lui convenait visiblement et rapidement Alice parvint à le sevrer. Elle décida de l’appeler Sweety. Depuis, la petite chatte suivait Alice partout, ne la quittant sous aucun prétexte. C'est aussi à cette époque que la jeune fille changea. Toute l’agressivité dont elle faisait part depuis des années s'estompait doucement. Sa mère se demandait ce que ce chat avait pu lui faire, mais elle avait convaincu son père de faire attention à ce que Sweety reste avec Alice, même s'il disait toujours qu'il jetterai la chatte à la moindre bêtise. Mais... elle avait tellement changé, que même ses parents ne la reconnaissaient pas. Elle n'avait jamais eu d'amis à cause de son caractère, à présent c'était parce qu'elle était timide.
*Toc Toc Toc*
Quelqu'un tambourinait à la porte de la vieille ferme délabré de la famille Liddell. Alice pensait que ses parents rentraient enfin, et qu'ils avaient besoin d'un coup de main pour décharger les affaires de ses parents. Le voyage pour aller sur le chantier de son père avait été long, et ils devaient rentrer par le train de ce soir, mais heureusement, son contre-maître fournissait les billets de train pour l'ouvrier et sa femme.
*Toc Toc Toc*
Les coups se faisaient plus forts.
"J'arrive ! J'arrive !"
Sweety était déjà perchée sur l'épaule de la jeune fille, se blottissant contre sa nuque à la manière d'une écharpe en fourrure. Alice enfilla ses chaussure troués et ouvrit sans regarder qui était là.
"J'arrive mam... Monsieur Cry ? Mais que faîtes-vous ici ?" demanda Alice, très surprise par la visite nocturne de cet homme, ce qui n'était absolument pas dans les habitudes de son voisin.
"Alice, il... il faut que tu viennes !" répondit-il, visiblement empreint à la panique.
La jeune femme enfilla un manteau rapiécé, et se précipita à la suite de l'homme. Il devait avoir un problème chez lui et ne savait pas quoi faire. Sa femme était enceinte, peut-être avait-il perdue les eaux plus tôt que prévus et que le médecin était introuvable.
"Plus vite Alice, plus vite !" cria-t-il, pressé.
La jeune fille obéit, mais rapidement, elle se rendit compte qu'il ne l'emmenait pas chez lui, mais en ville.
"Monsieur Cry, que se passe-t-il ? Pourquoi devons-nous nous dépêcher ?" demande Alice, qui ne voyait pas trop où elle courait.
"Le train ! Le train a déraillé à l'entrée de la ville, dans le grand virage !" s'époumona-t-il.
"Le...train ?" répéta Alice. "Maman... Papa... ?"
Sans plus attendre, elle accéléra son allure, se dirigeant vers la côte qui rejoignait le centre ville. Il fallait passer par ce chemin pour accéder au grand virage, à quelques centaines de mètres de la gare. Son voisin était loin derrière elle à présent, il n'avait plus les jambes de ses 19 ans.
Une foule immense s'était entassé devant l'accident, laissant à peine la place aux secours d'intervenir. Alice essaya de se faufiler à travers les bedeaux et voisins en criant, mais le brouhaha couvrait ses cris.
"Maman ! Papa !" criait-elle.
Impossible de passer à travers la foule. Alice se mit à quatre pattes et traversa la mer de jambes qui lui barrait la route. Ce moyen bête lui permit d'arriver devant l'accident, derrière un cordon de sécurité que les policiers avaient installés pour faciliter l'aide des secours. Sans réfléchir, Alice accosta un gendarme.
"Monsieur ! Monsieur s'il-vous-plaît, mon père et ma mère étaient dans ce train ! Où sont-ils ?" demanda-t-elle avec empressement.
"Désolé Mademoiselle, je ne peux pas vous répondre. La seule chose que je peux faire, c'est vous conseiller d'aller voir s'ils ne sont pas parmi les cadavres déjà dégagés. Allez là-bas, près de la voiture de l'hopital." répondit-il machinalement.
Alice passa le cordon et se dirigea vers la morgue improvisé qu'il lui avait indiqué. L'estomac noué, la brunette regardait les visages défunts, allongés côte à côte sur le trottoir.
"Papa...PAPA !!"
Son père était là, allongé, sur le trottoir de la mort. Les larmes coulaient sur ses joues sans qu'elle ne s'en rende compte. Elle était là, devant le cadavre de son père, anéantie. Plus rien ne comptait, à part... sa mère ? Alice reprit sa recherche, espérant ne pas voir le visage habituellement bienveillant de sa mère dans le même état que celui de son père. Malheureusement, à peine quelques pas suivants, sa mère gisait sans vie.
"Maman....papa..."
Un infirmier s'approcha d'elle, tandis que Sweety avait sauté à terre et se frottait aux jambes de sa maîtresse.
"Mademoiselle ? Vous reconnaissez quelqu'un ?" demanda-t-il d'un ton las.
"...C'est.. ma mère... Maria Magdala Liddell... et là mon père... Joshua Liddell..." répondit-elle, l'esprit ailleurs tandis que l'autre notait avec soin le nom des morts.
"Mademoiselle, vous allez bien ?" demanda-t-il
"Vous... VOUS PENSEZ VRAIMENT QUE JE VAIS ALLER BIEN ALORS QUE MON PERE ET MA MERE VIENNENT DE MOURIR A CAUSE DE CE TRAIN DE MALHEUR ?!" s'emporta-elle alors qu'il l'avait attrapé par le bras.
"Mademoiselle, je suis désolé pour vos parents" s'excusa-t-il "Venez, je vais vous donner un petite dose de calmant, cela vous fera du bien."
Mais Alice se dégagea et s'enfuie dans la forêt avoisinante, Sweety sur ses talons. Personne ne chercha à la rattraper, ils était trop obnubilés par l'accident. Elle pleurait en courant, elle ne voulait pas croire ce qu'elle avait vue, ce n'était pas possible. Ils ne pouvaient pas être morts. Elle se laissait guider par ses jambes, de toute façon, elle ne voulait pas rentrer. Elle s'arrêta dans une clairière et s'assied sur une souche au clair de lune. Elle voulait seulement oublier ce qu'elle avait vu ce soir. Alice aurait aimé que Monsieur Cry ne soit jamais venu la chercher.
"Miaaaa..."
"Je sais ma Sweety... mais... je ne contrôle pas mes larmes... Tu sais... Papa et Maman ne sont plus là...." dit-elle à son chat.
Alice comprenait Sweety, comme si elle parlait. Elle était désolé pour elle et la soutenait en se frottant contre elle. Un certain temps passait, pourtant Alice avait l'impression qu'une seconde s'était écoulé, perdue dans ses pensés, elle ne faisait plus attention à ce qui l'entourait, pleurant toujours. Tout à coup, Swetty la griffa. Elle n'avait jamais fait ça.
"MIAAAAA !" feula la chatte, le poil hérisser au possible.
Alice leva la tête. Quelque chose se tenait de l'autre côté de la clairière. Une chose immense, de forme ovale avec des bras et qui ne plaisait pas du tout à Sweety. La forme avança un peu, et un visage se découvrit sous la lumière de la lune, puis des ailes. Alice ne savait pas ce que c'était. On aurait une sorte d'oiseau étrange, mais si Sweety feulait, il fallait fuir. Alice attrapa son petit bébé et se leva en faisant attention à ne pas faire de mouvement brusque et se dissimula dans l'ombre avant de courir à toute jambe. Un grand bruit se fit entendre et elle se douta alors que la chose la poursuivait.
"Au secours !! S'il vous plaît, aidez moi !!" cria Alice en essayant de ne pas trop s'essouffler.
C'est ainsi qu'avait débuter la folle aventure d'Alice, dans ce monde peuplé de créatures, qu'elles soient divines ou pas. Caractère du Personnage
Alice est une jeune aux multiples facettes, mais l’on peut distinguer deux Alice. La Alice d’avant le drame, et celle d’après. Avant, lorsqu’elle était petite, c’était une fillette joyeuse, pleine de vie et farceuse. Elle prenait plaisir à faire des bêtises avec sa sœur Magda. De nature insouciante, elle était parfois naïve, parfois perspicace, c’est un lien presque fusionnel qui uni les deux sœurs, chose qui peut se voir quand on compare leur caractère…. Si semblable, presqu’identique. Tout les émerveillait, et elles prenaient plaisir à aider leur mère. Et puis le drame se produisit. A la mort de Magda, Alice a commencer à se refermer sur elle-même, la mélancolie s’emparait d’elle un peu plus chaque jour sans que ses parents ne puissent y faire quoi que ce soit. L’apprentissage du violon l’aida légèrement à se sentir mieux, mais le son qu’il produisait était le reflet des sentiments d’Alice : tristes. Alice n’avait plus le goût à rien, elle dépérissait lentement, sans que ses parents le ne voient. Elle tombait régulièrement malade, bien souvent, de simples rhumes ou angines mais jamais rien de bien grave. A l’école, elle était instable, colérique et susceptible. Elle se bagarrait à la simple remarque. Un peu plus tard, elle commença à écrire, au début comme un passe-temps, mais rapidement, l’écriture se transforma en une sorte de thérapie, pas très efficace mais cela la soulageait quelque peu. Puis vint sa rencontre avec son chat, Sweety. Son comportement s’adoucit et la jeune fille redevint stable, même si elle était encore solitaire. Alice commença à maîtriser la patience, et tenta de faire des activités pour s’occuper, comme la cuisine. Enfin, il y a eu la Congrégation. Timide, Alice restait souvent en retrait, n’osant pas se mêler aux autres, mais rapidement, les autres exorcistes parvinrent à désinhiber ses fonctions enfouies en elle, comme l’empathie, l’apprentissage social ou simplement le goût à la vie. Avec ses nouveaux amis, une nouvelle facette d’Alice se dévoila, laissant apparaître un certain dont pour materner les autres et écouter les autres. Alice reste cependant toujours lunatique, notamment lorsqu’elle est malade, ou très fatiguée. Mis à part le caractère, Alice possède également des passions, des passe-temps, des choses qu’elle aime, qu’elle n’aime pas. Par exemple, Alice aime chanter, écrire et jouer du violon, mais également cuisiner et lire. Proposez-lui un karaoké, et elle acceptera volontiers. Côté passe-temps, Alice apprécie les ballades au bord de l’eau, les sorties romantiques, le cinéma et le dessin. Elle aimerait beaucoup visiter d’autres pays, faire un peu de tourisme avec ses amis. Un de ses buts secrets est d’apprendre la cuisine typique de tous les pays possible. Alice aime les chats, le chocolat et les histoires à l’eau de rose. La Congrégation lui a permit, grâce à sa bibliothèque, de s’instruire et de s’évader dans de passionnantes lectures. De même que ses amis, lorsqu’ils lui racontent certaines missions, ou qu’ils partagent leurs rêves avec elle. Elle partage volontiers son goût pour la cuisine avec les autres filles, notamment pour la saint valentin, pâques, anniversaire ou tout autre fête. D’ailleurs, elle aide aussi les garçons qui le souhaitent. Pour ce qui est des choses qu’elle n’aime pas, il y en a toute une ribambelle, comme les légumes verts notamment. Mais également les petites pimbêches prétentieuses, les insectes et autres araignées. Il y a encore de nombreuses petites choses qui peuvent la rendre irritable, mais cela dépend de son humeur et de son état d’esprit du moment. Physique du Personnage
Alice a un physique tout ce qu’il y a de plus commun, à un ou deux détails près. Elle est fine et de taille raisonnable, avec de longs membres frêles et graciles et une peau couleur ivoire avec quelques naevus et grains de beautés ainsi une tache de naissance sur le front qui n’est visible que lorsqu’elle se met très en colère. La demoiselle a une petite cicatrice au niveau de l’appendice, mais elle n’a jamais été opérée. Lilice à des mains effilées avec des ongles roses, transparents et propres. Notre petite jeune fille a pour habitude de les laisser pousser un peu, tant qu’ils ne sont pas gênants . Avec ses longs cheveux noir ébène, elle est souvent jalousée par sa mère et ses amies. Étrangement , elle produit des reflets bleus au soleil. Mais ces cheveux sont si fins qu’elle a tendance à les perdre quand elle les lave, qu’elle les coiffe ou même lorsqu’elle les attache et elle déteste ça car elle en met partout. Alice a de petites oreilles, percées à deux endroits, des sourcils longs et fins et de grands yeux aux tons bleus et le gris acier. Dans son iris, on peut voir un cercle doré, chose assez rare pour les habitants du coin. Un nez en trompette et des joues roses claires sans oublier des lèvres roses qu’elle ne trouve pas assez pulpeuses à son goût. De fait, elle a pris l’habitude de mettre un gloss brillant pour donner l’illusion de lèvres dignes des grandes stars. Alice n’a pas les os apparents, néanmoins, on peut très facilement les discerner sous sa peau fine. Malgré son âge, elle a une poitrine très généreuse. Trop à son goût. Du haut de ses un mètre soixante et pour quarante cinq kilogrammes, il faut avouer que 98 centimètres de tour de poitrine, ça peut être embarrassant et encombrant. Et du fait de la disproportion avec ses autres mensurations, elle a beaucoup de mal à trouver des vêtements à sa taille. Bien souvent, elle doit retoucher les vêtements qu’elle achète pour que ça corresponde à ses 62 centimètres de tour de taille et ses 83 centimètres de tour de bassin. Elle aime peinturlurer ses ongles de divers couleurs au gré de ses envies, et lorsqu’elle en a la lubie, elle en profite pour assortir ses ongles de pied. Pour ce qui est du vestimentaire et des bijoux, Lilice porte la plupart du temps un collier en argent fait de très petites mailles auxquelles se balance un tout petit médaillon représentant un triade associée à une pierre en forme de goutte, renversée, de couleur bleu pâle. D’après ce qu’on lui a dit, cette pierre est parfaite pour elle à cause de sa définition : « Elle est féminine, douce, parée de toutes les qualités maternelles. C’est la couleur parfaite pour une personne introvertie et émotive. » Lorsqu’elle ne porte pas ce collier, chose extrêmement rare, elle porte un large ras de cou en tissu rouge, bordé de dentelle blanche et formant un trou en forme de cœur. Alice ne porte pas de bagues, mais arbore des boucles d’oreilles en forme de papillons, même si en ce moment, elle a une nette préférence pour celles en forme de fioles remplies de bonbons. Elle a pour habitude de porter des vêtements retouchés, souvent rouges, noirs ou blancs. Parfois violets. Bien souvent, elle met des robes soulignant ses formes, façon corset, aux larges manches et dont la coupe particulière n’est pas facilement accessible à la boutique du coin. Plus courte devant que derrière, dévoilant ses genoux, elle met souvent un jupon blanc en tulle. Notre petite demoiselle porte également une longue cape rouge, à la manière du chaperon rouge, avec une petite capuche. Elle aime aussi attacher ses cheveux, malgré son petit souci. Bien souvent, elle les remonte en deux couettes avec des élastiques à forme de tête de mort, et en guise de nœud, ses rubans rouges et noirs, parfois rehaussés d’une petite couronne. Ce style est une trouvaille que l’on pourrait nommer… la Reine de Cœur. © Never-Utopia |
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